La contusion et la commotion cérébrale

La contusion cérébrale : définition, symptômes et séquelles

Les contusions cérébrales se définissent comme des ecchymoses au niveau du cerveau. Elles sont la conséquence directe d'un choc à la tête. Les causes de la contusion cérébrale sont essentiellement liées aux accidents de la circulation ou aux accident de la vie impliquant un choc crânien. La typologie de ces accidents expose souvent la victime à un mouvement subit et rapide du cerveau à la suite d'un choc ou d'une décélération brutale.

 

La contusion cérébrale est souvent associée à des lésions de la structure de l'encéphale et sont pour cela considérées comme plus graves que les commotions. A la différence de la commotion cérébrale, la contusion est identifiable par imagerie médicale. Pour la mettre en évidence, les médecins effectueront une imagerie médicale de type Tomodensitométrie (TDM) qui permettra d'établir une atteinte aux structures du cerveau. Généralement les parties du cerveau touchées par la contusion sont soit localisées au point d'impact soit au point opposé.

 

Si la contusion reste mineure les séquelles prévisibles pourront être limitées. En revanche, si la contusion cérébrale est étendue avec augmentation du volume du cerveau, la contusion est susceptible de provoquer des hémmoragies intracrâniennes et une augmentation du volume du cerveau. Dans les cas les plus graves la victime est susceptible d'être exposée au même tableau clinique que les traumatisés crâniens sévères.

 

Les symptômes de la contusion cérébrale modérée peuvent être les suivants : 

  • Un réveil difficile avec des idée confuses, une agitation anomale ou des épisodes de somnolence
  • Un état convulsif avec des vomissements et une perte de le coordination motrice ou de l'équilibre
  • Une altération des capacités sensorielles et cognitives

La surveillance de la victime est toutefois indispensable car le risque d'œdème cérébral est réel et peut conduire à l'expansion des lésions cérébrales. La victime sera alors admise dans une unité de soins intensifs (réanimation - service neurologie). La surveillance médicale s'impose et une deuxième IRM permettra de contrôler l’évolution des séquelles initiales. L'état est susceptible d'aggravation en présence d'un hématome sous-dural ou extra-dural voir intracérébral associés à des signes d’hypertension intracrânienne.

 

Dans les cas graves, des séquelles sensitivo-motrices peuvent apparaître :

  • Hémiplégie et paralysie partielle,
  • Symptômes épileptiques et vertiges,
  • Modification du comportement et de la personnalité
  • Altération des capacités cognitives...

La commotion cérébrale

La commotion cérébrale se définit comme un traumatisme crânien léger à modéré impliquant une possible altération transitoire de la conscience et des fonctions cognitives. La commotion cérébrale n'est en générale pas associée à la mise en évidence d'atteintes particulières aux structures du cerveau. La tomodensitométrie (TDM) ou l'IRM n'objectivent pas dans la commotion cérébrale isolée de lésions cérébrales particulières.

 

Toutefois, l'absence de mise en évidence de lésions cérébrales par l'imagerie médicale ne signifie pas pour autant que les mécanismes de fonctionnement du cerveau n'ont pas été atteint. La symptomatologie des victimes de commotion cérébrale démontre pourtant le bouleversement du mécanisme cérébral :

 

  • la perte de mnésique (de mémoire), une hypersensibilité à la lumière, des céphalées avec vomissement, altération des facultés oculaires, vertiges, acouphènes, altération du goût aide l'odorat, confusion... 
  • Un syndrome post-commotionnel quelques jours après l'accident peut laisser apparaitre des insomnies, une fatigue chronique, une sensibilité au bruit et à la lumière, une altération de la concentration et de la mémoire et modification de l'humeur ou de la personnalité.

Dans le cadre de la commotion cérébrale ces symptômes sont normalement transitoire et ne dépassent que rarement quelques mois. La prise en charge médicale de la commotion cérébrale consiste en une observation étroite par les services médicaux et le traitement médicamenteux ou thérapeutiques des effets néfastes transitoires.

 

La multiplication des commotions est susceptible d'aggraver le risque de dépression, de démence ou de syndrome Parkinsonien.

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