- C'est quoi une victime cérébrolésé ?
- L'échelle de Glasgow c'est quoi ?
- Structures de soins dédiées aux traumatismes crânien et la cérébro-lésion
- Meilleurs centres de rééducations du traumatisme crânien et les lésions cérébrales
- La contusion et la commotion cérébrale
Quelques soient les causes à l'origine des lésions cérébrales (accident de la circulation, chute, accident de la vie, AVC avec erreur de diagnostic ou retard dans la prise en charge...), et le stade d'évolution du dommage, l'association Hello Victimes met à votre disposition un service complet d'information sur vos droits.
L'association entretien un partenariat de référence au niveau national avec l'ensemble des intervenants nécessaires à la prise en charge médicale et juridique de vos préjudices.
Lorsque la victime est consciente et qu'elle ne présente à l'examen aucun symptôme grave et que le résultat du scanner s'avère sans signes inquiétants, le retour à domicile est la règle. La victime devra toutefois faire l'objet d'une surveillance par les membres de la famille.
Lorsque le scanner met en évidence un traumatisme cérébral ou que la personne présente des signes neurologiques (examen des pupilles, score de Glasgow faible...), la victime sera prise en charge selon la gravité dans un service de réanimation ou de neurochirurgie.
La perte de connaissance suite à un traumatisme crânien constitue un signe de gravité majeur mais ne présage pas systématiquement d'une lésion interne. il met en revanche en évidence l'existence d'un choc violent.
Suite à traumatisme crânien grave, il est indispensable que les services de secours maintiennent les fonctions vitales de la victime avec un accent particulier sur le système respiratoire et circulatoire afin de permettre au cerveau d'être toujours bien oxygéné. Le résultat clinique dépend évidemment de la rapidité de prise en charge par les équipes médicales.
Lorsque le scanner a mis en évidence un hématome opérable, l'intervention chirurgicale sera réalisée immédiatement. Si l'oedème n'est pas opérable seule une réanimation et un traitement anti-oedémateux sera entrepris dans un service adapté. L'âge du patient est alors un facteur important dans le pronostic de guérison.
L'intervention médicale consistera à une sédation cérébrale afin de mettre le cerveau complètement au repos. La victime sera mise le plus souvent sous respiration artificielle. Il sera procédé à un électroencéphalogramme couplé à un scanner et /ou examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Un traitement par corticoïdes, synacthène, ACTH sera bien souvent administré.
L'évacuation de l'hématome par voie chirurgicale sera requise si elle est réalisable.
L'opération de l'hématome en urgence est souvent requise. L'opération consistera à l'ouverture de la boite crânienne afin de permettre l'évacuation de l'hématome. Lorsque l'intervention chirurgicale est intervenue avant le stade du coma, le pronostic de guérison reste favorable.
En revanche l'existence de lésions intra-cérabrales devront faire l'objet d'un suivi attentif engageant le pronostic final.
Si 90 % des traumatisés crâniens ne garderont aucune séquelle de leur accident, dans 5 à 8 % des cas, les séquelles s'avéreront importantes et irrémédiables
Les séquelles les plus récurrentes sont :
La spécificité des séquelles propres aux traumatismes crâniens impose obligatoirement une mission d'expertise médicale spécifique aux cérébro-lésés.
En effet, bon nombres de séquelles ne sont pas immédiatement détectables et bien souvent invisibles. La consolidation pour les traumatisés crâniens sévères ne pouvant pas intervenir raisonnablement avant 3 ans. Consciente de l'enjeu, la Commission VIEUX a élaboré en 2002 une mission d'expertise médicale type pour les victimes cérébro-lésées.
Plus que n'importe quelles autres séquelles, le traumatisme crânien exigera l'assistance de différents praticiens pour mettre en évidence les troubles associés et les quantifier. Il est fréquent que le recours à un neurologue, psychiatre, ergothérapeute soit rendu nécessaire en vue de la réalisation d'une expertise médicale. Compte tenu du degré des préjudices propres aux graves traumatismes crâniens, l'assistance à une structure associative et à un Médecin Conseil est vivement recommandée.
Réparer c'est avant tout chiffrer !
Parce que le traumatisme crânien peut être à l'origine de conséquences graves sur les capacités cognitives, neurologiques, sensorielles, psychiques et moteurs, la victime et sa famille doivent impérativement s'entourer de la compétence d'une structure associative spécialisée.
Notre expérience a mis en évidence que les victimes qui font le choix de l'auto-gestion de leurs préjudices se retrouvent rapidement démunies face à la machine indemnitaire mis en place par le système assurantiel ou judiciaire.
La quantification des besoins dans la vie quotidienne de la victime et de sa famille, l'évaluation de la capacité de réinsertion professionnelle et l'établissement d'un véritable projet de vie passe inéluctablement par la mise en oeuvre d'une expertise médicale indépendante et contradictoire. L'enjeu de l'expertise est immense en matière de traumatisme crânien, puisqu'il engage les besoins et les conditions de vie au long terme de toute la cellule familiale.
Seul le recours a minima à un juriste et à un Médecin Conseil aguerri aux expertises médicales garantira la quantification exacte des besoins de la victime et de la famille des le projet de vie à mettre en oeuvre.